A Monsieur ou Madame le futur Président de la République, à quel sort allez-vous projeter le monde de l’Immobilier ? et pour quelle nouvelle politique de logement, avons-nous envie de vous demander ?
Au fur et à mesure que s’identifient les candidats au rôle suprême, la profession, les associations de consommateurs, souvent en ordre dispersé, sont déjà en action, soit pour les interroger, sinon pour leur asséner des visions bien arrêtées.
Si la Loi ALUR a cristallisé sur elle plus de critiques que de bienfaits, elle a au moins le mérite de permettre à tout à chacun d’y faire référence pour énoncer ses intentions entre : tout défaire et refaire, l’amender, ou la prolonger. En perspective, de longs et grands débats entre les partisans du bon sens et les idéologues de tout poil, beaucoup d’énergie et de salive en perspective pour des résultats incertains.
L’histoire se répète, mais qui ne dit rien n’aura rien, alors disons-le :
- Dire que le monde change,
- Qu’il est temps de fluidifier le marché et libérer les contraintes,
- De reconnaître le rôle acteur économique de l’investisseur immobilier personne physique,
- De renforcer la part de l’épargne privée dans le financement de la production et la rénovation immobilière,
- De rétablir le déséquilibre frappant entre les droits du bailleur et ceux du locataire,
- D’établir des ponts entre le logement social et privé par le canal du logement intermédiaire dans un conventionnement approprié,
- D’élargir pour les copropriétaires la liberté d’opter pour un mode de contrat de syndic plus en lien avec la digitalisation du métier en cours,
- De supprimer deux lois pour une nouvelle (on rêve !) pour stopper l’hémorragie actuelle,
- De favoriser la concertation entre les habitants d’un même immeuble, d’un même lieu, en vue de rechercher des solutions simples aux questions souvent complexes,
Sans remettre la nécessité des règles à toute collectivité pour arbitrer et prendre des décisions communes, le monde nouveau qui s’ouvre à nous désormais nous conduit à plus d’échange et une plus grande souplesse dans la gestion commune et dans la recherche des meilleures solutions parfois contraires aux champs réglementaires existants.
L’immobilier, encore imprégné de ce carcan législatif hérité d’un long passé, tarde à faire sa révolution par comparaison à beaucoup d’autres activités à caractère commercial et économique.
Souhaitons qu’il en soit ainsi dans l’intérêt de tous.