Après quelques années compliquées, les chiffres du marché immobilier reprennent des couleurs. L’offre rencontre à nouveau la demande et les perspectives sont plutôt optimistes.
Ouf, pourrions-nous exprimer !
Cela signifie une meilleure fluidité des opérations, tant des ventes que des locations.
Le marché se reprend en effet, soutenu il est vrai par des conditions d’emprunts tout à fait exceptionnelles. L’immobilier confirme son statut de valeur sûre, gagnant sur le temps aux crises ou aux gouvernements qui se succèdent pourrait-on dire. C’est vrai, tant pour l’acquisition en propre, chère à nos concitoyens, que pour l’investissement qui offre une épargne rassurante sur le long terme, à condition de respecter des fondamentaux incontournables tels que l’emplacement et la qualité du logement.
Derrière cette reprise se cachent par contre des changements importants dans la manière de consommer l’immobilier. Le mode d’accès au logement, le parcours résidentiel des occupants sont aujourd’hui plus mouvementés, à l’image de nos chemins de vie qui changent tout autant.
Du studio meublé en résidence étudiante au logement adapté pour personnes âgées, une quinzaine de logements seraient ainsi nécessaires pour que chacun d’entre nous effectue un parcours résidentiel suffisant. Nos besoins en matière de logement demandent des réponses adaptées aux modes d’usages propres à chacune de ces étapes.
Avec l’essor d’Internet, l’information est partout. Il est loin le temps où un candidat locataire poussait la porte de l’agence pour se faire conseiller sur les logements disponibles à la location. A ce jour, ce candidat a déjà identifié le lieu et les caractéristiques du logement qu’il recherche et l’environnement dans lequel il souhaite habiter. Il est ouvert à toutes les innovations en matière de conception, de financement et de services immobiliers lui apportant une réponse plus documentée à meilleur prix ou meilleure sécurité.
Ce niveau d’exigence qui s’est donc renforcé, n’a pas échappé pour autant à la Profession.
Laquelle a l’obligation de s’adapter par rapport à ces nouveaux critères. Imaginer et concevoir des logements plus souples, plus adaptable, inventer des nouveaux modes de services, établir des prix en cohérence avec les qualités perçues, qu’il s’agisse du prix d’acquisition, de l’investissement ou du loyer.
La réponse qu’apporte le professionnel, si tant est qu’il s’adapte à ces besoins, trouve sa légitimité non plus dans la seule protection juridique et professionnelle, mais dans la valeur ajoutée qu’il dégage dans le conseil et l’assurance des services qu’il produit.
L’immobilier n’échappe pas au monde du digital qui envahit comme partout ailleurs ces modèles économiques. Il a ceci de positif qu’il challengé la Profession à se repositionner sur des vraies valeurs professionnelles, de relation Client et d’innovation.
Evolution à tout le moins dans laquelle nous prenons part totalement.