Dopé par des taux d’intérêt au plus bas, le marché de l’investissement locatif se porte bien, merci pour lui ! Pourquoi ? Parce qu’il offre un rendement que peu de placements financiers peuvent égaler, en plus de constituer un patrimoine en vue de la retraite. Mais pour cela, encore faut-il faire les bons choix pour s’éviter une vacance locative longue durée et une moins-value à la revente… Suivez nos conseils !
Repérez les biens à rentabilité locative élevée
Pour être rentable, un investissement locatif doit vous rapporter plus qu’il ne vous coûte. La rentabilité locative, ou rendement locatif est donc à prendre en considération. C’est un calcul qui correspond au rapport entre l’investissement réalisé et les loyers générés chaque année. Vous pouvez paramétrer des alertes e-mail via Rendement Locatif pour recevoir les annonces immobilières des biens à rentabilité locative élevée. Vous pouvez également installer des plugins sur votre navigateur (via Rendement Locatif également, pour Firefox et pour Chrome).
Ils afficheront la rentabilité locative des biens promus dans les annonces que vous consultez. Un rendement locatif de 3 à 4 % est très convenable. Si vous souhaitez faire le calcul vous-même, privilégiez la formule du rendement locatif net de frais et de charges. Elle correspond à : (Loyer annuel – frais de charge) / (Prix + coût du crédit) x 100.
Vérifiez le potentiel locatif de la commune d’implantation
Le rendement locatif ne prend pas en compte le risque de vacance locative, autrement dit, le risque d’absence de locataire, qui affaiblira la rentabilité de votre bien. Pour limiter cette vacance, vous devez évaluer le potentiel locatif de la commune où se situe le bien qui vous intéresse. Pour cela, le Tensiomètre Locatif peut vous aider, en plus d’une connaissance du marché local.
À Roubaix et Perpignan, qui affichent une rentabilité locative à deux chiffres, les biens sont plus nombreux que les candidats à la location immobilière, alors il ne faut pas se tromper sur l’emplacement, la surface et les caractéristiques !
Vérifiez que le prix est à votre portée
Pour un investissement locatif, il est recommandé de limiter l’apport (autour de 10 %) et de limiter la durée de l’emprunt à 20 ans. Votre effort mensuel doit rester faible relativement à vos moyens. Vous devez également prendre en considération le prix du bien vis-à-vis du marché pour vous assurer de faire une plus-value lors de la revente.
Pour comparer les prix sur le marché, vous pouvez utiliser le site de référence des Notaires de France, qui publient une cartographie des prix des biens vendus sur le territoire, mise à jour régulièrement avec des notes de conjonctures. À Lyon par exemple, les prix de l’immobilier ont progressé de plus de 60 % en dix ans, alors qu’ils ont chuté de 30 % dans le même temps à Saint-Étienne…
Choisissez le type de bien
À chaque type de bien sa spécificité. Les parkings ont une rentabilité très élevée et une durée de location longue. Les studios sont plus faciles à louer mais souffrent d’un taux de vacance plus élevé car ils attirent souvent des étudiants ou des jeunes adultes très mobiles (durée de location de 12 à 30 mois).
Les deux pièces affichent une durée de location plus élevée (de 24 à 40 mois), mais une rentabilité plus faible. Enfin, les grandes surfaces ont une rentabilité encore plus faible, mais une durée de location bien plus étendue (supérieure à 3 ans).
Pensez défiscalisation
Dans le cadre d’un investissement locatif, vous pouvez bénéficier d’une défiscalisation immobilière à travers des dispositifs comme le Malraux, le Pinel ou le Denormandie. Le dispositif Malraux permet d’acquérir un bien ancien à réhabiliter pour la location dans certaines zones. Il permet d’accéder de 22 % à 30 % de réduction d’impôt. Le dispositif Pinel, principalement réservé à l’immobilier neuf, permet d’accéder à une réduction d’impôt sur le revenu si vous vous engagez à louer le logement nu en tant que résidence principale pour une durée minimale de six ans.
La réduction d’impôt est plafonnée à 300 000 € par personne et par an et de 5 500 € par mètre carré de surface habitable. Elle peut s’étendre jusqu’à neuf ou douze ans. Dernière possibilité : depuis le 1er janvier 2019, le dispositif Denormandie est calqué sur le Pinel pour les logements à réhabiliter situés dans des quartiers anciens dégradés de 244 communes, principalement issues du plan Action cœur de ville.