Les bailleurs privés permettent de loger les milliers de ménages français qui ne souhaitent ou ne peuvent pas devenir propriétaires de leur logement. Pourtant, entre les réformes qui imposent toujours plus de contraintes aux propriétaires (voir notamment nos articles sur le décret d’encadrement des loyers et sur les règles à suivre pour fixer le prix du loyer) et l’image souvent déformée que l’on s’en fait, le statut de bailleur privé est aujourd’hui mis à mal. Alors, est-il vraiment raisonnable de tenter l’aventure en 2013 ? Sergic vous propose de faire un point sur le statut de bailleur privé aujourd’hui.
Des contraintes présentes mais pas insurmontables pour les propriétaires bailleurs
Etre bailleur aujourd’hui nécessite de se plier à un certain nombre de contraintes, notamment à de multiples taxations : droit de mutation à l’achat, taxation des revenus fonciers, taxation sur la plus-value en cas de revente, ISF éventuellement. La lourdeur des impôts qui pèsent sur les épaules des propriétaires bailleurs est d’ailleurs souvent dénoncée et dissuade nombre d’investisseurs potentiels. Autre frein : les lourdeurs administratives et règlementaire, toujours plus importantes au fil des années comme l’obligation d’effectuer des diagnostics avant la signature du bail, l’interdiction de cumuler caution et assurance loyer impayé, le décret sur l’encadrement des loyers, etc.
Par ailleurs, le bailleur privé a encore trop souvent une mauvaise image auprès du grand public. Il est ainsi accusé d’augmenter trop et trop souvent les loyers, alors qu’en réalité ce sont les charges liées à l’utilisation et l’entretien du bien, répercutées sur le loyer, qui ne cessent d’augmenter.
Le tableau semble plutôt sombre, mais il existe des solutions pour alléger ces contraintes.
En ce qui concerne les contraintes administratives et règlementaires, une solution existe : faire gérer son bien par un professionnel de l’immobilier qui s’occupe, entre autres missions, de tout l’aspect “administratif” de la gestion locative et offre des garanties contre les loyers impayés. Son rôle de conseil permet également aux propriétaires de faire les bons choix pour faire de cette « aventure » une réussite.
Du point de vue fiscal, la gestion locative ne présente pas que des contraintes….
Des avantages fiscaux pour les investisseurs
L’immobilier locatif reste un placement attractif. La mise en place du dispositif Duflot, par exemple, en remplacement du dispositif Scellier, offre, sous conditions, une réduction d’impôts de 18% sur 9 ans. Ce dispositif concerne les biens neufs ou à réhabiliter, ou les locaux transformés en habitation et mis en location.
Le dispositif Malraux permet aux investisseurs de bénéficier d’une défiscalisation, en cas d’achat ou de rénovation d’un bien classé (biens situés en secteur sauvegardé ou dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain ou Paysager). Le propriétaire doit s’engager à louer son bien pendant au moins 9 ans pour profiter de ce dispositif. La réduction d’impôts est alors calculée sur le montant des travaux effectués.
D’autres dispositifs permettent de bénéficier de déductions fiscales et d’aides intéressantes en cas de travaux réalisés dans le logement mis en location, en particulier si les travaux favorisent les économies d’énergie.
Peu de risques à investir dans l’immobilier locatif
Si les Français continuent d’investir dans l’immobilier locatif, c’est que cela présente tout de même des avantages certains. Acheter un bien immobilier dans l’objectif de le mettre en location reste un bon placement au regard de la demande de location toujours aussi forte, en particulier dans les grandes villes. Le risque de vacance locative est faible à condition, bien sûr, d’investir au bon endroit et d’entretenir son bien.
Investir dans l’immobilier locatif reste une belle opportunité, à condition de savoir bien s’entourer, depuis le choix du bien immobilier jusqu’à la gestion locative. Si vous avez envie de devenir bailleur privé, n’hésitez pas à nous demander conseil en contactant Sergic !
Et vous, êtes-vous prêt à investir dans l’immobilier locatif en 2013 ? Que pensez-vous des nouvelles législations et comment envisagez-vous le futur pour les propriétaires bailleurs ? Votre avis nous intéresse !